17ème CGLE – janvier 2016 : Séminaires “Sciences et décision publique”
Le Creseb et le CSEB se sont associés dans le cadre des séminaires “sciences et décision publique” lors du CGLE les 27 et 28 janvier 2016 au Parc des expositions de Rennes.
Les 2 thèmes retenus étaient :
> DES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES au service de la GESTION DE L’EAU : Drones et télédétection de proximité
> De L’INCERTITUDE SCIENTIFIQUE à LA DECISION POLITIQUE
Ci-dessous les résumés, vidéos et présentations.
DES INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES au service de la GESTION DE L’EAU :
Drones et télédétection de proximité
Ces dernières années ont été caractérisées par des innovations technologiques sur le plan de l’imagerie, de l’acquisition et du traitement de l’information et de son utilisation pour la communication. De nombreuses applications en matière de drones et télédétection de proximité (proxidétection) émergent et semblent prometteuses pour améliorer la gestion des ressources en eau.
Qu’en est-il réellement ? Quelles sont ces nouvelles technologies et leurs champs d’application ? Quels sont leurs potentiels ? Leurs atouts et limites ?
Au travers de cet après-midi, il s’agit d’en présenter quelques innovations technologiques et de mettre en débat l’utilisation opérationnelle qui peut en être faite pour :
1/ la collecte d’information et la surveillance environnementale,
2/ l’agriculture de précision dans un objectif de préservation des ressources en eau.
De L’INCERTITUDE SCIENTIFIQUE à LA DECISION POLITIQUE
Les politiques de l’eau s’inscrivent dans un contexte de changement global. Le climat, mais aussi la croissance démographique, les évolutions économiques, l’urbanisation et l’occupation de l’espace impliquent pour le gestionnaire de la ressource en eau de prendre en compte l’ensemble de ces interdépendances, mais aussi de nombreuses incertitudes. Par exemple, dans le domaine de la modélisation climatique, plusieurs types d’incertitudes se cumulent en cascade : liées à l’action humaine (émissions de gaz à effet de serre), à la nature aléatoire du climat, aux incertitudes sur les données et aux limites des modèles.
L’incertitude fait partie intégrante de la science (variabilité des systèmes naturels, imprécision des mesures, lacunes dans les connaissances, etc.). Or, les décideurs attendent en général des réponses précises de la part des scientifiques pour pouvoir fonder leurs décisions. L’incertitude peut conduire à l’indécision ou à retarder la décision. Pourtant, dans bien des cas, même si les phénomènes scientifiques ne sont pas connus avec certitude, des prises de décision sont possibles.
L’objectif du séminaire était d’examiner comment, dans le cadre de travaux sur l’eau, les incertitudes sont appréhendées dans la démarche scientifique en tant que telle (partie 1) et dans la construction des politiques publiques (partie 2).
Ouverture du séminaire par Michel Demolder, Co-président du Creseb,
et Chantal Gascuel, Président du CST du Creseb
1ère partie – L’incertitude comme fait scientifique
A – Les incertitudes liées au monde du vivant
Intervenants : Eric Petit, Inra Rennes – Etienne Rivot, Agrocampus ouest
B – Les incertitudes liées aux agro-hydrosystèmes : savoir ce qu’on ne sait pas pour mieux comprendre et prévoir
Intervenant : Patrick Durand, Inra Rennes
Echanges avec la salle
2nde partie – La place de l’incertitude dans la construction des politiques publiques
A – Les incertitudes et le dialogue entre le spécialiste et le décideur
Intervenant : Eric Gaume, Ifsttar Nantes
B – La décision publique face à l’incertitude : clarifier les règles, améliorer les outils
Intervenant : Denis Bard, EHESP
C – Déveine ou aubaine ? L’introduction de l’incertitude climatique dans la gestion de l’eau en France et au Québec
Intervenant : Vincent Marquet
Echanges avec la salle
Clôture du séminaire par Chantal Gascuel et Michel Demolder
Publié le 1 décembre 2015