Résumé
Extrait : “Publié en mars 2023, à quelques jours de la Conférence des Nations Unies sur l’eau, un rapport onusien dresse un constat alarmant : d’ici à 2030, la demande en eau potable devrait dépasser l’offre de 40%. Quelles solutions pour répondre à la forte pression sur cette ressource vitale ?
L’eau manque et risque de manquer encore davantage dans les années qui viennent. Ce constat, largement constaté à travers la planète, est le résultat d’une série de facteurs. Le réchauffement climatique, bien sûr, qui dérègle les pluies saisonnières mais pas seulement. Croissance démographique, mal adaptation de l’agriculture ou de l’urbanisme, accroissement des besoins en eau de la production…
Pourquoi les villes sont elles si nombreuses à tomber à sec ? Ces dernières années, plusieurs grandes villes ont connu des épisodes de fortes tensions sur leur ravitaillement en eau. En 2018, la ville du Cap avait tiré la sonnette d’alarme et préparé un plan d’urgence. Son cas n’est pas isolé : Sao Paulo, Melbourne et plusieurs villes chinoises ou de l’Ouest américain sont aussi inquiètes
Comment assurer le partage des eaux sur les fleuves transfrontaliers ? Les fleuves sont une des principales sources d’approvisionnement en eau. Mais la baisse de niveau et les besoins croissants sont source de tensions entre pays frontaliers. Si la gestion et l’exploitation de certains grands fleuves alimentent les conflits comme le Nil, le Mékong ou l’Euphrate, il y a aussi des cas de coopération via des traités qui tentent d’établir un juste partage des eaux.
Quelles solutions promouvoir en Europe face à la sécheresse qui affecte l’agriculture ? Alors qu’en France le débat s’envenime sur la question des méga-bassines, comment ailleurs en Europe ce débat se pose-t-il ? Doit-on changer de modèle agricole ?
Comment les populations s’organisent-elles face à l’accaparement de l’eau par des intérêts privé ? Au Mexique et au Pakistan, de grands groupes industriels s’arrogent les ressources en eau pour faire tourner leurs usines. Parfois, la population lutte, parfois, elle se tourne vers une économie parallèle.”